Le ou la sériephile est un être qui peut sembler étrange, mais qui a ses repères, aime avoir ses marques. Et en tant que sériephile monomaniaque obsessionnelle, je n’échappe pas à la règle. Bien au contraire, j’ai des idées bien arrêtées sur ce que j’aime et sur ce que je n’aime pas. S’il y a bien une chose que je savais ne pas goûter outre mesure, ce sont les comédies musicales. Ok, ok, dans ma jeunesse, j’ai aimé Notre-Dame de Paris et j’assume, mais pour le reste, je ne cours pas les Zenith pour découvrir des Moïse, Romeo, Louis XIV ou autre personnalité historique et romanesque qui vaut le coup d’être chorégraphiée par Kamel Ouali. Je n’aime guère plus les productions anglo-saxonnes à grand renfort de voix puissantes et décors démesurés. Cette règle s’applique donc aux séries. Je ne suis pas vraiment fan des épisodes musicaux qui peuplent ici et là des saisons, je n’ai pas accroché ni à Glee, ni à Smash (même si, j’en conviens, elles n’ont pas grand-chose à voir). Et puis est arrivée ma Tennant mania me poussant à guetter la moindre de ses prestations. Parmi elles, son rôle dans Blackpool, série à forte connotation comédie musicale. Car oui, dans Blackpool, les acteurs dansent et chantent. J’ai donc commencé cette série avec un peu d’appréhension, persuadée que le genre ne saurait me plaire tout à fait. Et pourtant, bien que la série ne soit pas parfaite et comporte quelques longueurs (quatre épisodes auraient à mon avis suffi), je suis tombée sous le charme. Mais par quel miracle Blackpool a-t-elle pu me plaire ?
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